jeudi 10 août 2017

Rentrée littéraire 2017 : ma Wishlist

581. C'est le nombre de livres qui paraîtront pour cette rentrée littéraire. D'après Livres Hebdo, les premiers romans français sont un peu plus privilégiés cette année, car ils enregistrent une légère hausse de production (6 %). Concernant ma sélection, j'ai choisi des romans d'auteurs francophones, mais aussi étrangers. Il y en a pour tous les goûts : des têtes d'affiche, des romans un peu plus "discrets" mais alléchants.
Prêts ?
GO.




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La Disparition de Josef Mengele, d'Olivier Guez (Grasset)

1949  : Josef Mengele arrive en Argentine.
Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz  croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant  ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.

Sortie le 16 août.


Par le vent pleuré, de Ron Rash (Seuil)

Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d'ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s'appelait Ligeia, et personne n'avait plus entendu parler d'elle depuis un demi-siècle.
1969 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l'insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C'est l'époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d'un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et emporter dans le tourbillon des tentations. Le temps d'une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu'elle était apparue.
À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l'éternelle confrontation d'Abel et de Caïn.


Sortie le 17 août.



Une Histoire des loups, d'Emily Fridlund (Gallmeister)

Madeline, adolescente un peu sauvage, observe à travers ses jumelles cette famille qui emménage sur la rive opposée du lac. Un couple et leur enfant dont la vie aisée semble si différente de la sienne. Bientôt, alors que le père travaille au loin, la jeune mère propose à Madeline de s’occuper du garçon, de passer avec lui ses après-midi, puis de partager leurs repas. L’adolescente entre petit à petit dans ce foyer qui la fascine, ne saisissant qu’à moitié ce qui se cache derrière la fragile gaieté de cette mère et la sourde autorité du père. Jusqu’à ce qu'il soit trop tard.

Sortie le 17 août.








La Salle de bal, d'Anna Hope (Gallimard)

Lors de l'hiver 1911, l'asile d'aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l'enfance. Si elle espère d'abord être rapidement libérée, elle finit par s'habituer à la routine de l'institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l'intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un "mélancolique irlandais". Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris. A la tête de l'orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l'eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d'esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John.

Sortie le 17 août.


Une Histoire des abeilles, de Maja Lunde (Presses de la Cité)

Un triptyque écologiste qui raconte l'amour filial à travers le destin des abeilles.

Angleterre, 1851. Père dépassé et époux frustré, William a remisé ses rêves de carrière scientifique. Cependant, la découverte de l'apiculture réveille son orgueil déchu : pour impressionner son fils, il se jure de concevoir une ruche révolutionnaire.
Ohio, 2007. George, apiculteur bourru, ne se remet pas de la nouvelle : son unique fils, converti au végétarisme, rêve de devenir écrivain. Qui va donc reprendre les rênes d'une exploitation menacée par l'inquiétante disparition des abeilles ?
Chine, 2098. Les insectes ont disparu. Comme tous ses compatriotes, Tao passe ses journées à polliniser la nature à la main. Pour son petit garçon, elle rêve d'un avenir meilleur. Mais, lorsque ce dernier est victime d'un accident, Tao doit se plonger dans les origines du plus grand désastre de l'humanité.

Sortie le 17 août.


La Serpe, de Philippe Jaenada (Julliard)

Un matin d'octobre 1941, dans un château sinistre au fin fond du Périgord, Henri Girard appelle au secours : dans la nuit, son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe. Il est le seul survivant. Toutes les portes étaient fermées, aucune effraction n'est constatée. Dépensier, arrogant, violent, le jeune homme est l'unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté l'arme du crime aux voisins. Pourtant, au terme d'un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté et l'enquête abandonnée. Alors que l'opinion publique reste convaincue de sa culpabilité, Henri s'exile au Venezuela. Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur, écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud.
Jamais le mystère du triple assassinat du château d'Escoire ne sera élucidé, laissant planer autour d'Henri Girard, jusqu'à la fin de sa vie (qui fut complexe, bouillonnante, exemplaire à bien des égards), un halo noir et sulfureux. Jamais, jusqu'à ce qu'un écrivain têtu et minutieux s'en mêle...
Un fait divers aussi diabolique, un personnage aussi ambigu qu'Henri Girard ne pouvaient laisser Philippe Jaenada indifférent. Enfilant le costume de l'inspecteur amateur (complètement loufoque, mais plus sagace qu'il n'y paraît), il s'est plongé dans les archives, a reconstitué l'enquête et déniché les indices les plus ténus pour nous livrer ce récit haletant dont l'issue pourrait bien résoudre une énigme vieille de soixante-quinze ans.


Sortie le 17 août.


Légende d'un dormeur éveillé, de Gaëlle Nohant (Héloïse d'Ormesson)

Gaëlle Nohant, dans les pas de Robert Desnos, ressuscite quinze ans d'histoires, le bouillonnement du Paris des années trente, les déchirements politiques des artistes plongés dans la tourmente de l'Histoire, du Front populaire à l'Occupation. Son investigation littéraire est fabuleuse, précise, subtile et magistrale. Une traversée du XXe siècle, vivante et tumultueuse, dans les pas d'un héros dont on ne peut que tomber amoureux.
Robert Desnos a vécu mille vies - écrivain, critique de cinéma, chroniqueur radio, résistant de la première heure -, sans jamais se départir de sa soif de liberté et d'amour. Pour révéler cette vie, aussi héroïque qu'engagée, Gaëlle Nohant a épousé les pas du poète, des Halles à Montparnasse, non sans quelques détours, à Cuba ou à Belle-Ile. Comme si elle avait écouté les battements de son cœur dans l'atelier de la rue Blomet, suivi les séances de spiritisme durant lesquelles il libérait son inconscient, s'était assise aux terrasses du Select ou de la Coupole en compagnie d'Éluard, Man Ray, Picasso ou Garcia Lorca ; avait tressailli en écoutant les anathèmes d'André Breton, fumé l'opium avec Yvonne Georges, son étoile inaccessible, et dansé des nuits entières au Bal nègre aux côtés de Kiki et de Jean-Louis Barrault.
Pour ce voyage avec Desnos, elle puise dans la puissance d'évocation de la littérature, citant son œuvre, sondant les âmes en medium et, comme lui, " parlant surréaliste ". S'identifiant à Youki, son grand amour, elle l'accompagne jusqu'au bout du voyage, au camp de Theresienstadt.

Sortie le 17 août.


Les Fantômes du vieux pays, de Nathan Hill (Gallimard)

Scandale aux Etats-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public. Son assaillante est une femme d'âge mûr : Faye Andresen-Anderson. Les médias s'emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d'anglais à l'Université de Chicago, passe à côté du fait divers, tout occupé qu'il est à jouer en ligne au Monde d'Elfscape. Pourtant, Calamity Packer n'est autre que sa mère, qui l'a abandonné à l'âge de onze ans. Et voilà que l'éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu'il n'a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. En désespoir de cause, le jeune homme lui propose un nouveau projet : un livre révélation sur sa mère qui la réduira en miettes. Samuel ne sait presque rien d'elle ; il se lance donc dans la reconstitution minutieuse de sa vie, qui dévoilera bien des surprises et réveillera son lot de fantômes. Des émeutes de Chicago en 1968 au New York post-11-Septembre en passant par la Norvège des années quarante et le Midwest des années soixante, Nathan Hill s'empare de l'Amérique d'aujourd'hui et de ses démons et compose avec beaucoup d'humour une fresque aussi ambitieuse que captivante.

Sortie le 17 août.


Bakhita, de Véronique Olmi (Albin Michel)

Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion. Affranchie à la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres. Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.

Sortie le 23 août.



Le Courage qu'il faut aux rivières, d'Emmanuelle Favier (Albin Michel)

Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est l'une de ces " vierges jurées " : dans le village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l'arrivée d'Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler à sa féminité et au péril du désir. Baignant dans un climat aussi concret que poétique, ce premier roman envoûtant et singulier d'Emmanuelle Favier a la force du mythe et l'impalpable ambiguïté du réel.

Sortie le 23 août.






Les Sables de l'Amargosa, de Claire Vaye Watkins (Albin Michel)

Une terrible sécheresse a fait de la Californie un paysage d'apocalypse. Fuyant Central Valley devenue stérile, les habitants ont déserté les lieux. Seuls quelques résistants marginaux sont restés, prisonniers de frontières désormais fermées, menacés par l'avancée d'une immense dune de sable mouvante qui broie tout sur son passage. Parmi eux, Luz, ancien mannequin, et Ray, déserteur " d'une guerre de toujours ", ont trouvé refuge dans la maison abandonnée d'une starlette de Los Angeles. Jusqu'à cette étincelle : le regard gris-bleu d'une fillette qui réveille en eux le désir d'un avenir meilleur. Emmenant l'enfant, ils prennent la direction de l'Est où, selon une rumeur persistante, un sourcier visionnaire aurait fondé avec ses disciples une intrigante colonie... Salué par la presse américaine, Les Sables de l'Amargosa surprend autant par son réalisme, d'une brûlante actualité, que par sa dimension prémonitoire. Portée par une langue d'une beauté brutale, ponctuée de scènes mémorables, cette fable réinvente le roman de l'errance dans la lignée de John Steinbeck et Cormac McCarthy.

Sortie le 23 août.


American War, d'Omar El Akkad (Flammarion)

Une nouvelle guerre a éclaté aux Etats-Unis opposant le Nord aux Etats sudistes rebelles à tout contrôle des énergies fossiles. Sarat Chestnut a six ans quand son père est tué et qu'elle doit rejoindre un camp de réfugiés avec sa famille. Cette tragédie signe la fin d'une enfance ensoleillée près du Mississippi. D'une fillette curieuse et vive, Sarat se mue au fil des épreuves et des injustices en une héroïne insaisissable, féroce, révoltée. Bientôt, sous l'influence d'un homme qui la prend sous son aile, elle se transformera en une impitoyable machine de guerre. Portrait d'un conflit dévastateur qui détruit l'espoir et l'humain sur son passage, American War fait écho à toutes les luttes fratricides qui naissent aux quatre coins du monde.

Sortie le 23 août.




Underground Railroad, de Colson Whitehead (Albin Michel)

Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d'avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu'elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s'enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les Etats libres du Nord. De la Caroline du Sud à l'Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d'esclaves qui l'oblige à fuir, sans cesse, le " misérable coeur palpitant " des villes, elle fera tout pour conquérir sa liberté. L'une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l'" Underground Railroad", le célèbre réseau clandestin d'aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme. A la fois récit d'un combat poignant et réflexion saisissante sur la lecture de l'Histoire, ce roman, couronné par le prix Pulitzer, est une oeuvre politique aujourd'hui plus que jamais nécessaire.

Sortie le 23 août.


La Tour abolie, de Gérard Mordillat (Albin Michel)
"Quand les pauvres n'auront plus rien à manger, ils mangeront les riches." La tour Magister : trente-huit étages au coeur du quartier de la Défense. Au sommet, l'état-major, gouverné par la logique du profit. Dans les sous-sols et les parkings, une population de misérables rendus fous par l'exclusion. Deux mondes qui s'ignorent, jusqu'au jour où les damnés décident de transgresser l'ordre social en gravissant les marches du paradis. Avec la verve batailleuse qui a fait le succès de La Brigade du rire, Gérard Mordillat, l'auteur de Vive la sociale ! et de Les Vivants et les morts, livre une fable prodigieuse sur la société capitaliste et la révolte de ceux qu'elle exclut.

Sortie le 23 août.





Frappe-toi le cœur, d'Amélie Nothomb (Albin Michel)
"Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie", Alfred de Musset.

Sortie le 24 août.
















Mischling, Affinity K. (Actes Sud)
Pearl et Stasha ont douze ans, sont jumelles. Deux jeunes filles ordinaires. Mais pour les nazis, elles ont une particularité : ce sont des "Mischling", des sang-mêlé. C'est à ce titre qu'elles sont déportées à Auschwitz, à l'automne 1944, où le tristement célèbre docteur Mengele les sélectionne pour leur faire subir des expériences médicales. Face à l'horreur, les soeurs se réfugient dans l'imagination, la complicité naturelle qui les unit. L'hiver arrivé, et l'armée russe approchant, Pearl disparaît mystérieusement. Ignorant si elle est toujours en vie, Stasha décide, à la libération du camp, de partir à sa recherche. Posant un regard nouveau sur l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire de l'humanité, Affinity Konar signe un roman déchirant sur la compassion et la cruauté, la brutalité et la force des sentiments.

Sortie le 06 septembre.



La Nature des choses, de Charlotte Wood (Editions du Masque)
Dix femmes emprisonnées au milieu du désert australien. Dix femmes au crâne rasé, vêtues d’habits étranges. Trois geôliers, vicieux et imprévisibles, pour les surveiller. Un jour, la nourriture vient à manquer. Pour elles comme pour eux. Et les proies se changent en prédatrices.

Sortie le 06 septembre.












Hillbilly élégie, de James-David Vance (Globe)
"On les appelle Hillbillies, Rednecks ou White Trash. Pour moi, ce sont mes voisins, mes amis, ma famille." J.D. Vance. Dans ce récit à la fois personnel et politique, J.D Vance raconte son enfance violente et chaotique dans les Appalaches – cette immense région des Etats-Unis qui a vu l'industrie du charbon et la métallurgie péricliter – et décrit avec humanité et bienveillance la rude vie de ces " petits blancs " du Midwest que l'on dit xénophobes et qui ont voté pour Donald Trump. Roman autobiographique, roman d'un transfuge, Hillbilly élégie nous fait entendre la voix d'une classe désillusionnée et pose des questions essentielles : Comment peut-on avoir du travail et ne pas manger à sa faim dans le pays le plus riche du monde ? Comment l'Amérique démocrate, ouvrière et digne est-elle devenue républicaine, pauvre et pleine de rancune ?

Sortie le 06 septembre.



Tout est brisé, de William Boyle (Gallmeister)
Tout semble brisé dans la vie d'Erica qui ne peut compter sur l'aide de personne pour s'occuper de son père, tout juste sorti de l'hôpital. Son fils Jimmy, qui arrive à l'improviste après plusieurs années de silence, ne lui offre aucun soulagement car lui-même se sent mal à l'aise face à sa famille dans ce quartier de Brooklyn trop hanté par ses souvenirs. Il prend au contraire une nouvelle fois la fuite pour se réfugier chez des amis, à 80 km de l'Etat de New York, où il se sent plus perdu que jamais. Alors qu'une tempête se prépare, Jimmy appelle sa mère, et Erica n'hésite pas à prendre la route en affrontant les éléments déchaînés pour venir au secours de ce fils devenu sa seule raison de vivre. Et tous deux se retrouvent dans une atmosphère de fin du monde. William Boyle revient ici au décor et aux personnages de Gravesend qu'il évoque avec une mélancolie déchirante, celle-là même que lui inspire Bob Dylan lorsqu'il chante Everything is broken.

Sortie le 07 septembre.



Je vais m'arrêter ici ^^. Il y aurait encore quelques uns qu'il me plairait de lire, mais mon article est suffisamment long comme ça ! 😃

Je publierai très prochainement ma PAL de cette rentrée littéraire... Pour l'instant, elle contient d'ores et déjà 13 romans, ce qui est pas mal ! Tout ça grâce au Comité de lecture de Cultura, aux éditions de l'Observatoire ainsi qu'aux éditions Sonatine. Un grand merci à eux !

Et vous, quels romans de la rentrée littéraire attendez-vous le plus ?

Partagez-les avec le #RLN2017 !

Je vous souhaite de très belles lectures.

A bientôt pour une prochaine chronique ^^




6 commentaires:

  1. Frappe toi le coeur m'a un peu déçu :/
    Mais j'espère que tout ces livres te plairont :)

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    1. Ah mince pour Frappe toi le cœur !
      J'ai hâte de lire ta chronique :)
      Merci Agathe et bonnes lectures !

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  2. haaaaaaaaaaaa ! Elle est sublime ta sélection ! On partage pas mal de titres d'ailleurs ;)

    Je suis actuellement littéralement plongée, submergée et dévorée par Une histoire des abeilles, qui jouit d'une écriture sublime.

    Cette rentrée s'annonce démentielle non ? XD (*trop d'excitation*)

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    1. Awwww merci Piko :)
      J'ai vraiment hâte de connaître ton avis sur Une histoire des abeilles ! Il a l'air vraiment génial :)

      Ouiii je suis bien d'accord avec toi, cette rentrée littéraire est exaltante !! Que de tentations !

      Je vais voir de ce pas ta PAL pour la rentrée littéraire :)

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  3. C'est vrai que 13, c'est déjà pas mal ! Mais j'espère que tu te feras encore plus plaisir très bientôt. Nous avons des titres en communs. Je devrais recevoir le nouveau Gaëlle Nohant. Normalement... :-) Bonne journée !!

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